Pleins feux sur les employés : Voici Anna Cleaver
Notre série Pleins feux sur les employés vous permet de découvrir nos experts techniques à travers le monde. Cette semaine, nous mettons en lumière une ingénieure en traitement des eaux usées de notre secteur d’affaires eau au Canada et nous vous donnons un aperçu de son inspiration et de son travail.
Anna Cleaver est responsable du segment des eaux usées pour l’Ontario, au Canada, et ingénieure des procédés spécialisée en conception et exploitation des usines de traitement biologique des eaux usées. Elle est une ancienne étudiante de l’Académie de l’eau d’AECOM, un programme international de formation avancée qui soutient et développe les responsables techniques du secteur eau à chaque étape de leur carrière au sein de l’entreprise. Anna a récemment assumé les fonctions de codirectrice du programme Traitement des eaux usées : filet liquide de l’Académie de l’eau et espère inspirer les futurs ingénieurs des procédés spécialisés dans le traitement des eaux usées partout dans le monde.
Qu’est-ce qui vous a inspiré à travailler dans ce domaine?
J’ai grandi dans une ferme du Sud-Ouest de l’Ontario, où ma famille a eu la chance d’avoir un bon puits sur sa propriété, alors que de nombreuses sources d’eau souterraine dans la région contenaient du sulfure d’hydrogène. J’ai compris très tôt à quel point la qualité de l’eau pouvait influer considérablement sur la qualité de vie d’une personne.
Après avoir réalisé un projet scolaire sur le dichlorodiphényltrichloroéthane (communément appelé DDT), j’ai eu envie de produire des biopesticides différents pour réduire l’incidence de l’agriculture sur l’environnement. J’ai étudié le génie chimique et biochimique à l’université, ce qui m’a conduite au domaine de l’hydraulique dans l’industrie pétrolière et gazière à Calgary, en Alberta. Cette expérience m’a donné l’occasion de revenir en Ontario et de
travailler dans le domaine de la distribution de l’eau. Dans ce nouveau rôle, j’ai travaillé en étroite collaboration avec un ingénieur en traitement des eaux usées qui adorait ces « petites bêtes » et je me suis immédiatement intéressée au traitement biologique des eaux usées. J’étais ravie! J’avais enfin trouvé ma voie pour améliorer la qualité de l’eau pour la population et pour protéger l’environnement. Sans aucune éducation formelle dans ce secteur, l’Académie
de l’eau d’AECOM m’a fourni les connaissances nécessaires pour lancer une carrière dans ce domaine. Je suis très reconnaissante pour cette formation et pour le soutien que j’ai reçu pour développer mes compétences et suivre la
voie qui me passionne : utiliser la biologie pour réduire l’incidence de la population sur l’environnement.
Après avoir réalisé un projet scolaire sur le dichlorodiphényltrichloroéthane (communément appelé DDT), j’ai eu envie de produire des biopesticides différents pour réduire l’incidence de l’agriculture sur l’environnement. J’ai étudié le génie chimique et biochimique à l’université, ce qui m’a conduite au domaine de l’hydraulique dans l’industrie pétrolière et gazière à Calgary, en Alberta.
Sur quel projet d’AECOM avez-vous le plus aimé travailler, et pourquoi?
Le projet de modernisation, d’agrandissement et d’optimisation de l’usine de traitement des eaux usées Greenway située à London, en Ontario, est de loin mon expérience professionnelle la plus marquante. L’usine Greenway se trouve
au cœur de la ville, à côté du très populaire sentier de la rivière et du tout aussi populaire parc pour chiens sans laisse. Bien que la zone environnante appartienne à la Ville, il était important pour le public de contenir l’usine de traitement à l’intérieur de ses limites existantes. J’ai été emballée par ce défi et par le fait de participer à l’ensemble du projet : depuis ses débuts dans la phase de planification jusqu’à la construction finale et l’optimisation. Le projet a permis d’augmenter la capacité de traitement de l’usine à l’intérieur des limites existantes du site tout en réduisant les rejets d’eaux usées brutes dans la rivière Thames. Notre équipe a remplacé les décanteurs peu efficaces par des réservoirs carrés en béton pour un traitement primaire amélioré chimiquement des débits d’eau de pluie. La capacité accrue de l’usine a permis de retarder le besoin d’une nouvelle usine de traitement des eaux usées dans le Sud-Est de la ville. Une fois la construction achevée, notre équipe a continué à travailler avec la Ville pour évaluer le bassin des eaux usées et les usines satellites afin d’optimiser la capacité disponible dans toutes les usines et d’éviter la nécessité de procéder à d’importantes mises à niveau de la capacité.
Notre équipe a remplacé les décanteurs peu efficaces par des réservoirs carrés en béton pour un traitement primaire amélioré chimiquement des débits d’eau de pluie. La capacité accrue de l’usine a permis de retarder le besoin d’une nouvelle usine de traitement des eaux usées dans le Sud-Est de la ville.
Expliquez-nous comment votre travail a des retombées positives sur la collectivité
Je suis très consciente qu’au Canada, les infrastructures hydrauliques que conçoit AECOM sont financées par des fonds publics. Je travaille en étroite collaboration avec tous les échelons d’activités de traitement des eaux usées pour veiller à ce que les décisions que je prends apportent de la valeur. D’importantes améliorations aux immobilisations sont requises pour préserver notre infrastructure et je m’efforce de trouver l’équilibre entre les dépenses et
l’amélioration. Les solutions ayant la meilleure valeur ne sont pas forcément les plus chères. Je cherche à fournir une infrastructure que le client utilisera pour améliorer la qualité des effluents, limiter les débordements et simplifier les
procédures opérationnelles.
D’importantes améliorations aux immobilisations sont requises pour préserver notre infrastructure et je m’efforce de trouver l’équilibre entre les dépenses et
l’amélioration. Les solutions ayant la meilleure valeur ne sont pas forcément les plus chères. Je cherche à fournir une infrastructure que le client utilisera pour améliorer la qualité des effluents, limiter les débordements et simplifier les
procédures opérationnelles.
Quel conseil professionnel aimeriez-vous donner à vos collègues?
Un mentor m’a dit un jour : « On peut posséder 20 ans d’expérience, ou bien deux fois 10 ans ». Je mets tout en œuvre pour veiller à me constituer un cheminement de carrière de 20 ans. Les carrières se bâtissent un jour à la fois. Dans cette optique, ne vous contentez jamais de votre niveau actuel de connaissances et ne considérez pas votre travail comme une routine. Soyez toujours curieux, posez des questions, faites un suivi auprès des opérateurs et trouvez des occasions d’apprentissage dans les tâches quotidiennes.
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